Il n’est pas question d’honnêteté ou de malhonnêteté de notre part. Notre pays a cette particularité d’avoir une fonction publique territoriale, d’État, et hospitalière : des régimes qui ont des règles de fonctionnement différentes, qu’il s’agisse des salaires ou des retraites.
Nous disons simplement que nous manquons de transparence sur ce sujet. Si, à l’occasion d’un débat national sur les retraites, on prenait le temps d’expliquer clairement aux gens comment cela fonctionne pour chacun, fonctionnaires et autres, et d’expliquer que des règles de calculs différentes peuvent aboutir au même résultat, on arriverait à apaiser les choses.
C’est ce que la loi de 2010 proposait : un grand débat national qui nous permettrait d’expliquer à nos compatriotes ce qu’il en est exactement. Aujourd’hui, comme les gens ne savent pas, la suspicion s’installe. C’est ce que nous vivons tous dans nos circonscriptions. Nous demandons donc simplement de la transparence. Je crois que nous manquons là une occasion.