Intervention de Dino Cinieri

Séance en hémicycle du 16 juillet 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique économique

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

Monsieur le Premier ministre, une fois de plus, vous vous défilez : vous ne répondez pas aux questions de votre opposition.Tout n’est pas rose, n’oubliez pas que nous sommes tous pour la liberté, l’égalité et la fraternité. N’oubliez pas non plus que le public, le 14 juillet, a sifflé le Président de la République. (Vives protestations sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP. –- « Eh oui ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Au plus bas dans les sondages, le Président de la République a affiché un optimisme insouciant lors de son allocution élyséenne du 14 juillet. Passons sur le reniement que constitue cette prise de parole depuis l’Elysée. « Moi, Président… », avait-il dit : les temps ont bien changé ! Aujourd’hui, il faut que M. Hollande quitte son bureau de l’Élysée pour entendre la détresse des Français et ressentir ce qu’est leur vraie vie, qu’ils soient retraités, employés, artisans, agriculteurs ou entrepreneurs.

« La reprise, elle est là ! » a-t-il déclaré. Mais alors, pourquoi annoncer une nouvelle hausse des impôts ? Les économistes sont unanimes pour considérer que votre politique ne permet pas de stimuler l’emploi et l’investissement.

Aujourd’hui, l’image de la France est dégradée. Ce n’est pas seulement notre triple A que nous avons perdu, c’est aussi la confiance de nos forces actives. Le chômage augmente, les carnets de commandes des entreprises ne se remplissent pas et les ménages constatent tristement une érosion de leur pouvoir d’achat. Vous démoralisez les familles en remettant en cause la politique familiale qui a pourtant fait ses preuves !

Le Gouvernement, que vous tentez en vain de contrôler à défaut de le coordonner, fonctionne cahin-caha selon la technique de la méthode Coué. Mais ce n’est pas en invoquant benoîtement la croissance que celle-ci va revenir ! C’est en baissant les dépenses publiques de fonctionnement, en faisant des réformes structurelles, en diminuant les charges qui pèsent sur les entreprises.

Alors, de grâce, monsieur le Premier ministre, arrêtez d’augmenter les impôts, libérez l’économie et répondez à nos questions !

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