Tant l’INSEE que la Banque de France prévoient pour le deuxième trimestre de 2013 une croissance positive, de l’ordre de 0,2 %. Au lieu de vous réjouir de nos difficultés, observez les signaux qui apparaissent ici et là : je pense à l’investissement industriel qui repart plus qu’en Allemagne, je pense à la consommation des ménages, je pense au pouvoir d’achat, je pense aux embauches.
Tout cela, mesdames et messieurs les députés, ne fait évidemment pas une croissance au niveau que nous souhaitons. Mais c’est la concrétisation de l’effort que nous faisons pour réformer notre pays, pour le redresser, à travers le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, à travers les réformes structurelles que nous entreprenons.
Je dis à mon tour aux Français que l’effort était nécessaire, mais que cet effort aboutit aujourd’hui à des résultats et vous devriez plutôt, mesdames et messieurs de l’opposition, être à nos côtés pour les accompagner.