Monsieur le ministre de l’éducation nationale, en janvier dernier, lors des questions au Gouvernement, je vous avais interrogé sur les traductions législatives de la grande concertation engagée pendant l’été 2012. Depuis, notre Assemblée a fait passer la refondation du statut de projet à celui de loi et nous souhaitons tous qu’elle prenne sa pleine mesure le plus tôt possible.
Nous avons élaboré, avec vous, une loi qui commence par le commencement : l’école primaire est donc revenue une priorité dans notre pays, notamment avec la création de 60 000 postes. La création de ces postes, parfois critiquée sur un certain nombre de bancs de cet hémicycle (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe UMP), est aussi réclamée par les mêmes lorsqu’ils quittent Paris et retournent dans leurs communes.
Plus importants sont, comme vient de le titrer un grand quotidien du soir, les résultats aux concours enseignants qui marquent un vrai regain d’intérêt pour le métier. Le nouveau modèle français de l’école devient donc une réalité. Les premiers bénéficiaires en seront, bien sûr, les élèves, mais aussi l’ensemble de la communauté éducative, avec un seul objectif : favoriser l’accès aux deux réussites essentielles que sont la réussite scolaire et la réussite éducative.
Monsieur le ministre, dans ce contexte, et alors que se prépare la rentrée 2013, je vous poserai trois questions. Premièrement, pouvez-vous nous dire comment le retour à une véritable formation des enseignants du primaire, que nous avons voté, tant dans la loi sur la refondation de l’école que dans la loi sur l’enseignement supérieur, favorisera la réussite de tous ? Deuxièmement, les mesures d’accompagnement des enfants de moins de trois ans, c’est-à-dire le dispositif « Plus de maîtres que de classes » et les dispositifs d’aide aux fonctions de directeur, pourront-elles prendre place en septembre sur l’ensemble du territoire ? Enfin, l’ampleur des besoins nécessitant de nombreuses réformes, pouvez-vous nous donner votre feuille de route pour les mois à venir ?