…incluant notamment les produits les plus spéculatifs, car une telle taxe apporte un triple dividende : elle réduit la spéculation, elle contribue à la régulation financière, elle dégage des ressources importantes. C’est toute la différence avec l’impôt de bourse que la droite avait rétabli après l’avoir supprimé, en le baptisant pompeusement « taxe sur les transactions financières ». (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Je vous remercie, monsieur le ministre, de nous préciser la position du Gouvernement sur la mise en oeuvre de cette taxe, qui mettra fin à cette aberration : les seuls produits qui ne fassent l’objet d’aucune taxation sont les produits financiers ! Cette mesure doit être une réponse politique majeure à la crise née de trois décennies de mondialisation libérale.