Les déséquilibres de cette aire urbaine créent désarroi dans les populations, mais également une absence forte pour la France, celle d’une porte vers les autres pays du bassin méditerranéen. Le Gouvernement n’avait pas le droit de laisser des populations dans un tel désarroi et des élus devant une telle complexité. Il faut en effet rendre hommage à ces derniers : ils ont essayé de travailler ensemble, bâti des intercommunalités, tenté de trouver des accords pour des moyens de transport satisfaisants, souvent prolongé des axes difficiles mais aussi su protéger leur territoire, leur terre et leur environnement – ceux en tout cas qui ont su résister. Il faut les encourager. Si aujourd’hui – vous voyez que je ne vous cache rien –, ils ne sont pas tout à fait d’accord avec le projet, je pense qu’au terme de la préfiguration et avec le temps,…