Il faut ajouter que les orientations prises par la précédente majorité ont, sinon abîmé, du moins infléchi l’esprit de la décentralisation. Comme je le disais encore il y a quelques instants à l’un de nos collègues, cinq ans après le lancement de la révision générale des politiques publiques, le champ des services s’est réduit dans nos territoires. Quatre ans après la suppression de la taxe professionnelle, la question de la dépendance financière des régions et des départements est plus criante que jamais. Trois ans après la réforme territoriale du 16 décembre 2010, ni la lisibilité des compétences, ni la démocratie locale, ni l’efficacité publique n’ont été renforcées.