Par l’amendement no 47 , qu’il veut retirer, comme par l’amendement no 48 , M. Molac nous rappelle son attachement à la promotion des langues régionales, à leur promotion, à leur préservation et à une politique linguistique. Malheureusement, cela peut entrer en conflit avec le principe énoncé à l’article 3 de la Constitution : « La langue de la République est le français. » Parler de « politique linguistique » pourrait donc être problématique.
Par ailleurs, l’absence de dispositions de droit positif, à l’exception de celles qui concernent la Corse et les régions d’outre-mer, n’a jamais empêché les régions concernées de mener des politiques en faveur des langues régionales. Nous pouvons donc considérer que l’amendement no 48 , qui aura permis de rappeler l’attachement de M. Molac aux langues régionales, est satisfait.
J’émets donc un avis défavorable à l’amendement no 48 .