Mais sur ce point, vous avez raison, monsieur Apparu. C’est d’ailleurs exactement ce que j’ai dit.
J’ai dit, en effet, que la régulation était nécessaire, mais qu’elle n’épuisait en aucun cas la question. Voilà d’ailleurs pourquoi l’engagement du Gouvernement a porté, dans un premier temps, sur le problème de l’offre, en agissant sur la libération du foncier, notamment public, sur la capacité à recréer de la densité, sur le raccourcissement des délais de recours et surtout sur la fin des recours mafieux contre les permis de construire.
Mais pourquoi ne pourrait-on pas, afin de traiter la maladie d’un patient, lui donner, en même temps qu’un traitement de fond, du paracétamol contre la fièvre ? Eh bien, ce qu’il nous faut faire en matière de loyers, c’est précisément traiter la fièvre immédiatement. Pourquoi ? Parce que la conséquence directe en est la difficulté de se loger.