« Je viens donc devant vous prendre des engagements… Quand une grande firme ne veut plus d’une unité de production mais ne veut pas non plus la céder, nous en ferons obligation pour que des repreneurs viennent et puissent donner une activité supplémentaire à cette entreprise. Nous déposerons prochainement cette proposition de loi. Si elle n’est pas votée d’ici le mois de mai, et c’est possible qu’elle ne le soit pas, alors, quel que soit mon avenir, soit comme Président de la République, c’est en tout cas le sens de ma démarche, soit comme député, je reprendrai ce texte parce que je vous le dois ».
Vous aurez reconnu les propos du candidat Hollande le 24 février 2012, sur le site d’Arcelor Mittal à Florange, du haut de sa camionnette.
Autre citation : « Je voulais être à Florange pour rappeler que j’avais évoqué une loi qui devrait normalement éviter que des sites puissent être abandonnés, délaissés, alors même qu’il peut y avoir un repreneur. C’est ce qu’on a appelé la loi Florange, qui en définitive, ne s’appliquera pas à Florange et ne pouvait sans doute pas s’appliquer à Florange. »