Je ne reviens pas sur le fond. J’ai écouté attentivement le ministre sur la stratégie à adopter, mais l’histoire nous montre que les choses ne se passent pas toujours de la même façon. Par exemple, au moment de la présentation de l’amendement sur la transparence bancaire, pendant l’examen de la loi de séparation bancaire, la France était, nous disait-on, en avance et on nous opposait sur les bancs de la droite qu’il ne fallait pas y aller tout seuls, que cela allait fragiliser notre pays, ainsi que la négociation européenne. Au contraire, cela s’est révélé une marche et, quelques semaines après nous, l’Europe nous a emboîté le pas. Chaque dossier est différent et je ne veux pas généraliser, mais l’argument ne peut pas être en soi convaincant. L’argumentation de M. le ministre me laisse donc un peu circonspect.