Je me permets d’intervenir puisque vous ne m’avez pas demandé mon avis sur l’amendement de M. Mariton, madame la présidente ; je comprends que ce soit un peu confus, c’est probablement de notre faute, d’ailleurs. S’il y avait eu des positions plus claires, ce serait plus simple pour la présidence. (Murmures sur les bancs du groupe UMP.)
Quelle serait, mon cher collègue Mariton, la conséquence de l’adoption de votre amendement ? Elle conduirait probablement le Gouvernement à prendre la compensation sur ce que l’on appelle les variables d’ajustement, dont nous aurons d’ailleurs à reparler à propos d’un autre sujet. Cela veut dit qu’on donnerait d’une main aux collectivités quelque chose qu’on leur reprendrait de l’autre. Voilà simplement ce que je voulais ajouter, d’où ma position défavorable à votre amendement, cher collègue.
Je me réjouis que le Gouvernement donne un avis favorable à l’amendement no 298 , dont j’avais cru qu’il était porté par l’ensemble de la commission, et je l’en remercie car je sais que cela a fait débat.