Je vous dis tout cela, mesdames, messieurs les députés, pour une raison très simple. Nous avons intérêt ensemble à essayer, d’une part, de faire preuve de bonne foi et, d’autre part, de trouver des solutions viables. En effet, vous ne pouvez pas à la fois affirmer qu’il n’y a pas assez d’économies et les contester lorsque nous les réalisons. Par ailleurs, monsieur Chrétien, contrairement à ce que vous déclarez, les économies ne sont pas faites sur l’ensemble des acteurs satellites de l’État et en aucun cas sur l’État.
Si nous parvenons à diminuer les dépenses nettes de l’État de 1,5 milliard, c’est précisément parce que nous absorbons le tendanciel d’augmentation de ses dépenses.