J’irai dans le même sens que ce que vient de dire Hervé Mariton. Nul ne conteste le rôle de levier que jouent les chambres de commerce et d’industrie en termes de développement économique. Je croyais que nous étions en crise, qu’il fallait accompagner les PME-PMI, développer l’export, accroître la formation. Sur le terrain, ces chambres consulaires jouent un rôle important. La réforme, par le biais de la régionalisation, a sensiblement modifié leurs équilibres et leurs capacités d’intervention. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi, alors que tout doit être fait en matière de développement économique, et alors même qu’un opérateur tel que le CNC, dont nous venons de parler, est à peine touché, vous intervenez avec une main très lourde à l’encontre d’un acteur économique appelé à jouer un rôle majeur.
Vous le savez, monsieur le ministre, puisqu’il y a eu des retours de toutes les régions de France : un certain nombre de chambres de commerce ne seront plus capables d’assurer leur mission de proximité. Or plus que jamais la territorialisation des actions économiques doit être à l’ordre du jour. Nous savons très bien qu’à une distance de 100 ou 150 kilomètres, les opérateurs n’ont pas le même caractère opérationnel. Nous ne comprenons donc pas votre logique. La crise nécessite au contraire que soient accompagnés tous ceux qui participent au redressement des entreprises et donc de l’économie française.