Après des années se déroulant au rythme des fermetures de classes et des manifestations, caractérisées par un climat épouvantable, vous avez transformé les choses dans notre ville. Vous avez rappelé que l’école primaire est votre priorité. Vous nous apportez des moyens considérables et les Marseillais vous remercient.
Monsieur le ministre, nous aimerions bien que tous, à Marseille, suivent votre exemple. L’école publique y a été abandonnée, notamment en ce qui concerne la construction et le périscolaire, totalement inexistant. Or, à Marseille, un élève sur deux vient d’un milieu défavorisé, d’une famille pauvre. L’école est la richesse de beaucoup de Marseillais et c’est grâce à elle que, depuis la fin du XIXe siècle, nous avons pu intégrer tant et tant de déracinés, venus dans notre ville trouver la paix et y faire grandir leur famille.
Notre idée de Marseille, c’est de préparer les petits Marseillais à entrer dans l’avenir par la grande porte, celle de l’éducation, de la science, de la République, et non par le souterrain des dealers. C’est sur l’éducation nationale que nous comptons. Monsieur le ministre, qu’envisagez-vous pour accroître encore votre soutien aux écoles marseillaises ?