Intervention de Jacques Moignard

Séance en hémicycle du 22 octobre 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Ligne à grande vitesse bordeaux-toulouse

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Moignard :

Ma question s’adresse à M. le ministre délégué chargé des transports.

À l’issue des travaux de la commission « Mobilité 21 », dont la mission était de préciser les conditions de mise en oeuvre du schéma national des infrastructures de transport, un rapport vous a été remis en juin 2013. Il est apparu que tous les projets inscrits au schéma national en 2010 ne pourraient pas être réalisés dans un délai raisonnable, c’est-à-dire avant 2030.

Le 9 juillet dernier, M. le Premier ministre a rendu son arbitrage ; il a choisi le scénario le plus ambitieux dans son projet « Investir pour la France ». Les priorités d’investissement de l’État ont été ainsi fixées et la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse apparaît comme la seule ligne qui sera construite avant 2030.

Il faut bien sûr se féliciter d’une décision qui donne à Toulouse, quatrième ville de France, ainsi qu’à toute la région Midi-Pyrénées des perspectives à la hauteur des enjeux de son développement, dans une zone où la progression démographique est forte. En effet, cette ligne mettra Toulouse à trois heures vingt de Paris – au lieu de cinq heures quarante actuellement – et permettra de transporter 6 millions de voyageurs de plus par an. Les études élaborées au niveau local permettent de placer la ligne à grande vitesse au coeur des territoires. Il faut bien convenir que ce n’est pas là une mince affaire.

Vous le voyez bien, l’impact en termes de maillage national est incontestable, mais ce chantier de grande ampleur va également constituer une source d’activité bienfaitrice dans le contexte économique actuel, avec l’emploi, toujours l’emploi, en ligne de mire. Voilà bien, en effet, les effets évidents de tels investissements, l’histoire nous l’a déjà démontré.

Dans cette perspective, monsieur le ministre, pouvez-vous nous informer des étapes qui vont marquer le déroulement de ces travaux – enquête d’utilité publique, appels d’offres et programmations diverses ?

Afin de consolider les perspectives d’aménagement des gares et des réseaux routiers de raccordement, que je qualifierai de « collatéraux » et qui seront supportés par les collectivités locales, il importerait de préciser également les modalités de finalisation de ce bel ouvrage du futur.

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