Parmi les mesures immédiates qui sont prises, plusieurs concernent les étudiants : ouverture d’une licence professionnelle pour l’environnement malgré le petit nombre d’étudiants concernés – nous espérons que cette disposition permettra d’en accueillir davantage –, amélioration des conditions de logement, engagement anticipé de travaux de sécurité, restauration d’une bibliothèque pour accueillir les étudiants, désenclavement de l’université. Toutefois, ces premières réponses ne suffiront pas et nous devons entendre les revendications du pôle universitaire de Guyane qui souhaite être plus autonome.
Nous avons déjà demandé aux inspecteurs et aux médiateurs d’examiner les conditions d’une plus grande autonomie, notamment au niveau de la licence, dans chacune des composantes de l’université des Antilles-Guyane. Cette proposition a recueilli l’assentiment général.
Vous le voyez, monsieur le député, nous agissons aussi bien pour la réussite des étudiants que pour l’accompagnement de l’autonomie de cette université et son développement. Certes, elle compte seulement 2 500 étudiants aujourd’hui alors que 35 000 jeunes pourraient y étudier, mais nous avons réussi à quadrupler le nombre d’étudiants en Guyane depuis dix ans. Nous sommes à l’écoute du peuple guyanais et soucieux de son avenir, par l’université et la formation de ces jeunes.