Intervention de Jean-Pierre Barbier

Séance en hémicycle du 24 octobre 2013 à 9h30
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 — Après l'article 15

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Barbier :

Tous ces sujets sont très intéressants en termes de santé publique. M. Roumegas vient de dire que nous avons déjà voté, et que nous continuerons sûrement, des taxes comportementales dont on ne connaît pas l’efficacité à terme. Le rapporteur dit que l’objectif est bien de faire baisser la consommation, mais qu’on ne sait pas dans quelle mesure. Nous avons débattu de la taurine, de la caféine, de l’huile de palme… et maintenant c’est le tour de l’aspartame.

L’aspartame, c’est vraiment le serpent de mer. C’est une molécule qui a été découverte en 1965, il y a cinquante ans. Cela fait cinquante ans que toutes les études ont été faites, dans tous les sens et qu’elles se confirment les unes les autres. Depuis cinquante ans, rien n’a jamais été démontré contre l’aspartame.

Monsieur Roumegas, soutenir de telles affirmations dans cette enceinte est gravissime. Dans votre parti, c’est systématique : vous procédez par affirmations, pensant détenir la vérité. Vous citez des études qui n’ont aucun intérêt scientifique et qui n’ont été reprises par personne.

Vous mettez en accusation l’industrie tout entière, des gens qui travaillent et qui font travailler les autres, et surtout qui aident la santé publique, car sans aspartame, je peux vous assurer que le diabète serait bien plus répandu dans notre pays. Et je peux vous assurer que l’obésité et le diabète sont des maladies très graves, qui provoquent des dégâts très importants.

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