Le débat très intéressant qui vient d’avoir lieu sur la nécessaire progressivité du barème de l’impôt souligne qu’il y a encore fort à faire. Il est temps de prendre des mesures beaucoup plus audacieuses à la fois pour corriger les dysfonctionnements qui rongent notre économie, notamment la spéculation financière qui est improductive, pour instaurer davantage de justice sociale et fiscale et pour apporter des moyens nouveaux à la protection sociale en élargissant l’assiette des cotisations aux revenus qui n’y sont pas encore soumis. Il importe également de favoriser l’investissement et les créations d’emplois puisque tout le monde sait ici que le chômage pèse lourd dans le déficit des comptes sociaux.
Pour toutes ces raisons, je soutiendrai l’amendement de M. Roumegas.