Cet amendement va dans le même sens que ceux de mes collègues. En répétant sans cesse nos arguments, il en restera peut-être quelque chose ! Il faut l’espérer !
Monsieur le ministre, vous êtes l’élu d’une ville moyenne : vous connaissez donc très bien les difficultés de nos artisans et commerçants. Dès l’instant où les charges deviennent trop importantes et où les travailleurs indépendants connaissent des difficultés, on observe purement et simplement la fermeture de ces commerces et de ces petites entreprises artisanales. Ces mesures finissent par vider les centres-villes – Bernard Accoyer l’a rappelé – au profit de la grande distribution dont les magasins, constitués sous forme de sociétés, échappent à ces charges importantes. Soit les petits commerces sont mis en liquidation, soit ils ferment. Ils finissent devant les tribunaux des prud’hommes parce qu’ils ont des difficultés à payer le salaire de leurs employés – quand ils en ont –, qu’ils essaient de licencier comme ils peuvent. Regardez le nombre de fermetures de petits commerces dans le centre des petites villes ou des villes moyennes : c’est catastrophique ! Plus vous chargez la barque, plus elle va couler ! Il convient donc de supprimer cet article.