Depuis quelques années, les chercheurs s'intéressent aux algues comme biocarburants de troisième génération. Ces algocarburants présentent l'intérêt de ne pas entrer en concurrence avec l'agriculture et, donc, avec l'alimentation humaine. Les micro-algues, cultivables dans l'eau salée, préservent les réserves d'eau douce. De plus, la production d'huile à l'hectare est très performante : c'est un atout de poids dans la compétition pour l'usage des sols. Enfin, les algocarburants sont moins polluants que les hydrocarbures : le rejet de dioxyde de carbone qui leur est imputable serait plus faible de 10 % à 15 %. Plusieurs programmes de recherche existent à travers le monde. Des entreprises se sont lancées dans la recherche outre-mer, à La Réunion, par exemple. Le principal obstacle reste celui du coût, de l'ordre de dix euros par litre.
Voilà une opportunité qui pourrait être remarquable, tant sur le plan économique qu'environnemental. Pourriez-vous nous dresser un tableau de l'état actuel de la recherche autour des algocarburants et nous faire part des perspectives d'avenir du secteur ?