La facturation individuelle directe autoriserait effectivement une meilleure transparence, ce qui est une bonne chose. Elle permettrait de disposer de données fiables, de suivre la prescription médicale et de rechercher les économies là où elles sont nécessaires. En effet, des gains sont possibles à l’hôpital, et ce serait là un véritable outil.
Or cet article prévoit de reporter de 2016 à 2018 ce suivi au niveau des hôpitaux. Autant dire que c’est un mauvais signal qui leur serait adressé, les incitant à continuer à faire comme ils le souhaitent puisque qu’aucun contrôle ne sera exercé, alors que le milieu libéral, lui, est contrôlé et qu’on lui demande de mettre en place des outils informatiques. Je ne comprends pas pourquoi l’on refuse d’imposer le même dispositif à l’hôpital.
Certes, des objections ont été avancées en commission : l’hôpital ne pourrait pas coder sans arrêt et avoir des personnels administratifs dédiés. Mais aujourd’hui, avec les nouvelles technologies et l’informatique, il serait très simple de disposer de logiciels qui permettraient ce suivi et qui, sans doute, permettraient à notre système de santé de faire des économies.