J'étais tenté de donner un avis défavorable, car l'évolution des crédits est extrêmement inquiétante au regard de la responsabilité éminente de la France en matière d'aide publique au développement. S'agissant cependant d'un des honneurs essentiels de notre pays, ce sont des crédits qui doivent nous réunir et je veux donc éviter toute polémique. Je m'abstiendrai donc, mais l'année prochaine, si les crédits devaient encore baisser, je ne pourrai plus continuer de m'abstenir.