La fixation d’un tel plafond peut donc induire des effets extrêmement négatifs.
Le deuxième problème concerne notre industrie. Certains d’entre nous dans cet hémicycle, et je parle ici également au nom de Marie-Christine Dalloz, sont originaires de régions dans lesquelles la lunetterie a été longtemps un phare de l’industrie, tant pour l’innovation et la recherche que pour le design et les matériaux. En fixant ce plafond, vous allez évidemment pénaliser les activités de recherche et d’innovation de ces industries, et freiner leur conquête de marchés à l’étranger. Je pense qu’il faut faire preuve d’une extrême prudence avec des dispositifs d’encadrement de ce type, qui peuvent s’avérer très dangereux pour l’avenir de l’industrie dans le domaine de la santé.