À l’époque, chacun avait considéré que demander une contribution au transport routier pour financer tant l’usage qu’il fait des routes – sauf les autoroutes, puisqu’il y a déjà les péages – que les infrastructures, la rénovation routière, les pôles d’échanges multimodaux, les infrastructures ferroviaires, était une mesure de principe juste.
Mesdames et messieurs les députés, j’ai annoncé ce matin la suspension de la mise en oeuvre de cette écotaxe parce que les conditions dans lesquelles elle avait été préparée conduisaient à l’incompréhension, en particulier en Bretagne, laquelle fait face à d’autres problèmes dans l’agroalimentaire et dans un certain nombre d’autres secteurs.
Pour se remettre autour de la table, parce qu’on ne s’en sortira pas sans dialogue, sans mobilisation des forces politiques de l’État, des collectivités territoriales et des forces économiques et sociales, parce qu’on ne s’en sortira pas sans dialogue et sans partenariat, j’ai fait le geste qui permet de reprendre ce dialogue. Ce dialogue, je vous le propose aussi : nous verrons si vous êtes au rendez-vous !