Mais je ne m’en tiens pas à cela. Je connais les difficultés de certaines régions, en particulier les plus éloignées, celles que l’on appelle les régions périphériques. Certaines sont en souffrance, je pense à la région Bretagne et notamment au Nord- Finistère.
La crise de l’agroalimentaire ne date pas d’aujourd’hui. Frappant notamment le groupe Doux, puis le groupe Gad, il s’agit de la crise profonde d’un modèle agroalimentaire qui n’a pas eu les moyens de se réorganiser suffisamment. Elle se traduit aujourd’hui par des fermetures d’abattoirs, avec des centaines de licenciements, des souffrances, des découragements et des colères que je comprends, parce que c’est le résultat d’une politique et d’un abandon !
Moi, je ne veux abandonner ni les salariés, ni les producteurs agricoles, ni ce fleuron de l’agriculture qu’est la Bretagne. C’est pourquoi j’ai annoncé le 12 septembre à Rennes, à l’occasion du Salon international de l’élevage, un plan d’urgence pour l’agriculture et l’agroalimentaire de la Bretagne, nécessitant la mobilisation de tous les acteurs. Les ministres Stéphane Le Foll et Guillaume Garot se sont rendus sur place pour mener le dialogue.