… et cela ne saurait s’arrêter en si bon chemin. Mais, enfin, nous l’avons tous constaté, beaucoup reste encore à faire.
Les filières scientifiques comprennent moins de 20 % de filles, les dirigeants de fédérations sportives comptent moins de 20 % de femmes – nous en avons encore peu parlé mais cela doit être également souligné.
Pour progresser encore dans la voie de l’égalité, l’école peut et doit jouer un très grand rôle en faisant évoluer les mentalités. Les jeunes sont très sensibles, très perméables à cette question. D’ailleurs, l’année dernière, une classe d’Ostwald, dans ma circonscription, s’est rendue au Parlement des enfants et a proposé une loi permettant un accès facilité aux sports de haut niveau pour les jeunes filles. Lors du débat de l’année dernière, nous avions déjà évoqué cette question, qui est vraiment presque caricaturale en fait d’inégalités entre les hommes et les femmes.
Madame la ministre, vous avez lancé à titre expérimental le dispositif ABCD de l’égalité filles-garçons afin de lutter contre les clichés dès l’école primaire – il a d’ailleurs déjà été évoqué tout à l’heure.
Mais nous constatons combien ce sujet est difficile. L’intervention de Mme Pompili, qui vient de partir, a montré qu’il est possible d’aller très loin, peut-être même trop loin sur cette question, si l’on entend certains parents, notamment, à Pau, en introduisant la trop fameuse et polémique théorie du genre dès les bancs de la maternelle.