Le fait de les donner aux uns ou à l’autre ne règle aucunement la question des moyens. Pire encore : vous tenez ces propos alors même que pendant cinq ans, vous avez pratiqué la révision générale des politiques publiques et instauré une carte financière, et qu’en conséquence, les gouvernements successifs que vous avez soutenus ont supprimé des emplois de magistrats, de greffiers et de fonctionnaires dans les institutions judiciaires ! Vous n’avez pas anticipé les départs à la retraite et cela produit aujourd’hui la situation suivante : 350 postes de magistrats ne sont pas pourvus – nous avons les postes et les budgets, mais pas les magistrats.