Il y a plus de cent cinquante ans, un opposant au premier tunnel du Mont-Cenis – celui qui sert encore aujourd’hui – affirmait : « La foi transporte les montagnes, mais elle ne les perce pas. » Aujourd’hui, il n’est pas question de foi mais de raison ; il n’est plus question de transporter les montagnes mais de sauver les vallées et les Alpes. Il ne peut être question de rafistoler les voies du XIXe siècle alors qu’il faut construire les infrastructures durables du XXIe siècle et des siècles suivants. C’est pourquoi il faut ratifier ce traité, afin d’être à la hauteur du courage et de l’esprit visionnaire de nos prédécesseurs qui ont décidé d’engager, il y a plus de cent cinquante ans, le percement du tunnel du Mont-Cenis. C’est ce que nous devons aux générations futures !