Monsieur le député, vous venez de rappeler une avancée majeure en termes de carte du combattant en évoquant l’augmentation du nombre de cartes délivrées – 3 600 cartes en 2011, 8 900 en 2012, soit plus 147 %, et plus de 11 000 cartes cette année –, ainsi que le décret du 20 septembre dernier concernant l’Afghanistan et le Rwanda. Répondant à une volonté d’équité et d’égalité, toutes les unités sont désormais qualifiantes pour l’attribution de la carte, ce qui n’était pas le cas précédemment. Je regrette cependant que la procédure pour l’attribution des cartes soit trop longue, notamment la mise à jour de la liste des opérations extérieures. Le processus a été accéléré ces derniers temps, nous y avons veillé.
Je souhaite avancer sur deux points. D’abord, permettre aux soldats qui ont été engagés dans les troupes de la FINUL de bénéficier de la carte, dans un souci de justice là aussi. Ensuite, faire en sorte que le critère des cent vingt jours qui sont pris en compte pour les anciens d’Algérie soit appliqué à nos soldats engagés en opérations extérieures. Cela ne serait plus une exception, mais la règle. Ce dossier est en train d’être traité : des discussions ont lieu au ministère de la défense pour faire avancer les choses au plus vite.
S’agissant du monument aux morts en opérations extérieures, le budget est maintenu. Ce monument verra le jour – en dépit des retards sur le plan administratif –, car c’est un droit de reconnaissance très fort. Je maintiens l’idée qu’il faudra que le nom de nos anciens soldats engagés dans le bataillon de Corée y soit inscrit. J’ajoute qu’il devra être situé à Paris, dans un beau lieu.
Il y a encore quelques heures, je me trouvais au Mali. À cet égard – manière de dire que nous tenons à cette retraite mutualiste –, je souhaite voir attribuer le titre de reconnaissance de la nation à l’ensemble des soldats engagés dans l’opération Serval. Ce titre leur permettra d’ouvrir leurs droits pour l’obtention de la retraite mutualiste.