Intervention de Dominique Nachury

Séance en hémicycle du 5 novembre 2013 à 21h30
Loi de finances pour 2014 — Recherche et enseignement supérieur

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Nachury :

…qui n’est pas suivi par la mise en oeuvre de moyens concrets.

Je citerai deux preuves à l’appui de mon propos : premièrement, l’annonce de la création de 1 000 emplois supplémentaires. Soumises à des problèmes budgétaires récurrents, et notamment à celui de l’absence de prise en compte du Glissement-Vieillesse-Technicité, le GVT, certaines universités sont conduites à geler des emplois dans des proportions préoccupantes. Comment atteindre l’objectif ?

Deuxièmement, l’objectif numéro 2 d’amélioration de la réussite des étudiants témoigne d’une volonté de prise en considération de la situation des étudiants en doctorat. Néanmoins, l’action numéro 3, censée y répondre par des moyens concrets, n’apporte pas d’améliorations significatives à cette situation.

Si les crédits de la mission interministérielle « Recherche et enseignement supérieur » augmentent globalement, cette hausse ne profite pas à la recherche. La part de la recherche dans le budget de l’État diminue : 4,78 % en 2012, 4,70 % en 2013, et 4,58 % en 2014. Or, la recherche et l’innovation sont les conditions du développement.

Le Gouvernement Fillon avait choisi de faire de la recherche, malgré la crise, le socle de la relance économique et la principale bénéficiaire du premier programme d’investissements d’avenir.

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