Intervention de Geneviève Fioraso

Séance en hémicycle du 5 novembre 2013 à 21h30
Loi de finances pour 2014 — Recherche et enseignement supérieur

Geneviève Fioraso, ministre :

Je suis tout à fait d’accord avec M. le rapporteur. Vous savez, madame la députée, que le CEA s’appelle maintenant le CEAEA, car il inclut les énergies alternatives. En réalité, il n’y a plus qu’un seul centre de recherche dédié au nucléaire, à Cadarache. Les autres sont dédiés à des recherches sur les sciences de la vie. La direction de la recherche technologique, la seule implantée en région, à Grenoble, travaille en particulier sur les batteries, le stockage de l’énergie et les énergies alternatives, tout comme l’institut national de l’énergie solaire, l’INES, à Chambéry. En outre, le CEA développe des partenariats avec le secteur privé. Ils accroissent ses recettes au bénéfice de son action, en matière de recherches technologiques en particulier, celles-là même dont le transfert à l’industrie est le plus aisé.

En effet, si nous sommes au sixième rang mondial pour les sciences, nous sommes au vingt-cinquième en matière d’innovation. Il y a là une « vallée de la mort » dont nous n’arrivons pas à nous extraire. La recherche technologique est certainement le meilleur moyen d’y parvenir. Le CEA est sans doute l’organisme où la recherche technologique est la plus développée. Il importe donc, y compris pour les sujets qui vous intéressent, madame la députée, de la préserver absolument car elle se transforme immédiatement en emplois, en produits et en services, montrant par là toute son efficacité.

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