Je veux dire à notre collègue Abad, qui nous reproche de manquer de cohérence, que j’estime être tout à fait cohérente dans mes propositions. Déplorant que les crédits affectés à la vie étudiante soient en baisse, je propose une solution afin d’y remédier : qu’y a-t-il d’incohérent à cela ? N’est-il pas cohérent de proposer des solutions dans le cadre du débat sur le budget – en l’occurrence, celui relatif à la mission « Recherche et enseignement supérieur » ?
On reproche aux écologistes de ne pas se préoccuper suffisamment d’investissements, d’avenir et d’emploi. Sachez que, lorsque je défends la culture scientifique, je défends des emplois ; que, lorsque je défends le bien-être des étudiants, qu’il s’agisse des doctorants, des étudiants en master ou en licence, je défends également les futurs emplois de ces étudiants. De votre côté, monsieur Abad, vous semblez ne pas prendre la mesure du gâchis que représente l’abandon de sa thèse par un doctorant : d’un coup, tout l’argent que l’État avait investi sur cet étudiant se trouve perdu, simplement parce que les mauvaises conditions d’études en France l’auront convaincu qu’il est préférable de terminer son parcours à l’étranger. J’estime donc que nous sommes cohérents dans les solutions que nous suggérons, et je continuerai à formuler des propositions relatives au budget de l’enseignement supérieur et de la recherche.