Pardon de m’attarder sur ce sujet, madame la présidente, mais il est important.
Mon amendement ne cible pas principalement l’Institut d’études politiques de Paris. Il s’agit en réalité des cinq instituts politiques dont les directeurs, il y a quatre mois, sont venus dire qu’ils n’y arrivaient plus et que l’équilibre financier de leur institut était en péril. Je veux parler des instituts d’études politiques de Lille, de Toulouse, de Lyon, d’Aix-en-Provence et de Rennes.
Dans le court terme, il me semble bon que l’on puisse enfin savoir la manière dont la Fondation nationale des sciences politiques irrigue en crédits les IEP, avant que la réforme présentée par la ministre, qui a notre plein assentiment, ne voie le jour. Il me semble que les IEP de province en ont besoin aujourd’hui. Il est vrai, cela dit, que le problème de l’IEP de Paris est tellement complexe que nous ne parviendrons pas à le régler dans le court terme.
Je maintiens donc l’amendement no 240 .