Au problème qui se posait à nous, nous avons choisi de répondre, non par l’austérité, l’inégalité ou l’injustice, mais, vous l’avez dit, par la montée en gamme, par l’innovation, par le renforcement de notre offre productive et de notre industrie, qui se trouvaient dégradées.
Présenté il y a un an par le Premier ministre, le pacte de compétitivité constitue une approche globale, notamment par les coûts, parce que nous avons besoin de reconstituer les marges des entreprises, qui avaient elles aussi été dégradées, afin de leur permettre d’investir à nouveau. Un an après l’entrée en vigueur de ce pacte comportant 35 mesures, quel bilan peut-on en faire ?
Le premier constat, c’est que les 35 mesures sont toutes, sans exception, en passe d’être engagées. En ce qui concerne le CICE, je veux dire à quel point cette mesure est nécessaire : elle a d’ores et déjà permis d’éviter la destruction – ou permis la création – de 30 000 emplois.