Monsieur le député, vous avez raison de rappeler la force du bénévolat dans notre pays et la nécessité de le valoriser. Les bénévoles n’attendent pas un statut particulier, mais une véritable reconnaissance. Le Sénat entame aujourd’hui l’examen du projet de loi relatif à l’économie sociale et solidaire, qui marque, pour la première fois, la reconnaissance de la subvention dans la loi. C’est un élément extrêmement important pour tous les projets associatifs : de plus en plus d’associations consacrent beaucoup trop de leur temps à répondre à la commande publique, au détriment de leur engagement bénévole. Une façon de répondre à ce problème, mais ce n’est pas la seule, consiste à reconnaître la force de la subvention dans la relation entre les collectivités publiques et le secteur associatif.
Pour encourager le bénévolat, j’ai également rompu, dans ce budget, avec la logique des exercices budgétaires du précédent quinquennat. Beaucoup d’entre vous ont évoqué la montée en charge du service civique : jusqu’en 2012, elle s’est faite au détriment de l’ensemble des moyens qui soutenaient les bénévoles dans les réseaux d’éducation populaire…