Intervention de Édouard Fritch

Séance en hémicycle du 6 novembre 2013 à 22h00
Loi de finances pour 2014 — Outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉdouard Fritch :

D’autre part, nous nous interrogeons sur le second coup de rabot de 1 million d’euros qu’il est proposé d’infliger à la DGA au motif que nous manquerions de respect envers le législateur. Je démens cette affirmation. Nous sommes des loyalistes, monsieur Dosière, monsieur le ministre. La décision prise par les élus de la Polynésie d’instaurer un Haut conseil de la Polynésie française va dans le sens d’une recherche de plus de sécurité dans les lois de pays comme pour les délibérations prises par l’assemblée locale. L’expérience de ces dernières années nous apprend que nous avons des lacunes et un besoin important dans ce domaine. Il suffit pour s’en assurer de regarder le nombre de recours déposés au tribunal administratif de Papeete ou au Conseil d’État et les conséquences financières de certains d’entre eux. Peut-on nous reprocher, aujourd’hui, d’exercer des prérogatives qui sont, en fin de compte, celles que nous offre le statut d’autonomie ?

Je vous remercie, monsieur le ministre, de rappeler qu’il n’est pas question de porter atteinte aux libertés individuelles. Nous ne méritons pas une telle punition !

Faites-nous confiance, nous avons bien compris que le succès de nos bonnes relations passera par la confiance mutuelle et que le redressement financier de la Polynésie française exigera le respect de nos engagements réciproques.

Nous avons défendu la présence française dans cette partie du grand océan et nous continuerons de le faire. Et mieux, nous voulons que la Polynésie française, comme la Nouvelle-Calédonie, soit un exemple de développement harmonieux dans cette zone à forte influence anglo-saxonne. Pourquoi vouloir aujourd’hui sanctionner ceux qui défendent la France dans cette partie du monde et ne rien faire contre ceux qui l’insultent encore aujourd’hui ?

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