Monsieur le député, les moyens consacrés à l’opération ARPI en Guyane sont importants. Il s’agit de la plus importante opération civilo-militaire engagée en France, avec le plan Vigipirate. Mon ministère y consacre 310 000 euros, mais il y a deux autres ministères qui financent cette opération à hauteur, chaque année, de 6 millions d’euros : le ministère de la défense pour 3,2 millions d’euros et le ministère de l’intérieur à hauteur de 2,8 millions.
En outre, monsieur le député, le Livre blanc – et, demain, la loi de programmation militaire – a sanctuarisé les moyens des armées en Guyane. Cet enjeu est une priorité pour le Président de la République. Les succès sont au rendez-vous, notamment avec les opérations, que vous connaissez bien, menées sur les sites de Dorlin, de Grande Usine, d’Eau Claire, d’Enfant Perdu. Elles ont permis, il me semble, de déstabiliser très sérieusement les filières clandestines et mafieuses.
Au-delà des dispositifs matériels et financiers, votre collègue Chantal Berthelot a fait adopter dans le cadre de la loi portant diverses dispositions relatives aux outre-mer des mesures importantes, des outils nouveaux portant interdiction de la détention de mercure, réglementant autrement la détention des matériels utilisés par les orpailleurs et prévoyant l’extension des pouvoirs des enquêteurs. Ensuite, il y a également la coopération internationale. Mais là encore, je suis prêt à vous faire une plus ample réponse par écrit.