Non. Je ne connais pas les méthodes utilisées par mes homologues étrangers, il est vraisemblable que chaque pays a les siennes. L'arsenal dont nous disposons en France me paraît cohérent en matière de lutte contre le proxénétisme et la traite des êtres humains sur Internet, grâce notamment aux enquêtes sous pseudonyme. L'article 225-6 du code pénal, qui évoque l'« intermédiaire », et non pas le « proxénète », permet de poursuivre la personne qui assure simplement une mise en relation par le biais d'un site de référencement. L'article 225-7 aggrave les peines lorsqu'un réseau de télécommunications est utilisé – en l'espèce, il s'agit d'Internet.