Par ailleurs, des difficultés déjà mentionnées persistent sur le versement effectif des subventions à certaines associations, notamment des associations départementales dépendant du Mouvement français de Planning familial.
Enfin, la disparité des taux horaires entre ces différentes associations entraîne des inégalités territoriales inexplicables. Les associations de terrain ont besoin d’une plus grande prévisibilité budgétaire : il en va non seulement de leur bon fonctionnement, mais également de leur survie.
Enfin, si je me réjouis de voir que le ministère aux droits des femmes tient ses engagements et abonde les crédits destinés aux études, recherches et évaluations, je m’inquiète du financement global de l’enquête VIRAGE. Il semble que les contributions des autres ministères à cette enquête pourraient ne pas être au rendez-vous.
Enfin, le projet de loi de finances pour 2014 voit la création d’une nouvelle action consacrée à la « Prévention et lutte contre la prostitution et la traite des êtres humains ». Tant mieux. Seul bémol à cette évolution : je regrette que cette action soit abondée principalement par le redéploiement de crédits destinés à la lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Nous pourrions nous accorder sur le fait que les femmes n’ont pas à supporter seules le poids financier de la lutte contre la prostitution.
Il reste que, malgré ces diverses observations, l’effort du Gouvernement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes mérite très largement un satisfecit du point de vue budgétaire, comme l’ensemble des crédits de cette mission, que je vous invite donc à voter.