Monsieur le président, messieurs les ministres, monsieur le président de la commission des lois, madame et messieurs les rapporteurs, chers collègues, l’instrumentalisation de la question migratoire comme d’un épouvantail dans le débat politique par les responsables de l’ancienne majorité a eu pour effet ce que nous avons aujourd’hui sous les yeux : une libération de la parole xénophobe et une stigmatisation accrue des populations étrangères.
Nous avions été nombreux dans cet hémicycle à saluer le changement d’approche du Gouvernement en la matière et sa volonté de ne pas faire de cette question un enjeu politicien.