Soyons précis. Nous sommes à la fin de l’exécution de l’exercice 2013. Nous aurons à en débattre au cours de la semaine prochaine, puisque la loi de finances rectificative vous sera présentée.
Je tiens à préciser, à la suite de cet entretien dans Les Échos qui faisait état de nos débats au sein de la commission des finances, la volonté du Gouvernement de faire en sorte qu’il n’y ait aucun dérapage de la dépense en 2013 et pour les années qui suivent. Nous devons absolument apporter la démonstration à tous ceux qui nous regardent et à nous-même que nous tiendrons rigoureusement nos objectifs de dépenses : il y va de notre crédibilité.
Il a été décidé, dans la loi de finances rectificative dont nous débattrons mercredi, que chaque ouverture de crédits sera gagée par des annulations en contrepartie. De cette manière, la dépense sera parfaitement et rigoureusement tenue.
Par ailleurs, et mes propos feront écho à ceux du ministre de l’intérieur avec lequel je n’ai naturellement désaccord sur ces sujets, il nous faut impérativement créer les conditions pour que, sur toutes les missions, nous soyons d’une rigueur absolue pour maîtriser les dépenses qui ont naturellement tendance à croître, qui ont beaucoup crû au cours des dernières années, et qui ont souvent fait l’objet de sous-budgétisations manifestes. Faisons donc preuve, sur tous les postes que vous avez indiqués, d’une vigilance particulière dans la perspective de l’élaboration de la loi de finances pour 2015 et de l’exécution de la loi de finances pour 2014. Je ferai à cet égard des propositions très concrètes et j’en rendrai compte devant la commission des finances de votre assemblée.