Monsieur le président Copé, je ne peux que m’associer à ce que vous venez de dire, qui rejoint d’ailleurs la réponse que j’ai faite il y a quelques instants.
La solidarité avec le député-maire de Châteaurenard a été spontanée, sur tous les bancs de cette assemblée et dans toutes les formations politiques démocratiques et, bien entendu, de la part du Président de la République, de moi-même et de tous les membres du Gouvernement.
Je m’associe à l’hommage que vous rendez à ces hommes et à ces femmes qui, jusque dans le plus petit village de France, se dévouent sans compter, avec désintéressement, pour leurs concitoyens. Le 11 novembre, dans chaque commune de France car il n’est pas un village qui n’ait un monument aux morts de la Grande Guerre, est un moment où les Français se retrouvent, au-delà de leurs sensibilités, et où ils partagent quelque chose de plus fort et de plus haut que tout le reste : la France avec ses valeurs, la République avec ses exigences.
Cela doit nous faire réfléchir et nous retenir en toutes circonstances, même lorsque le débat politique est âpre, que des divergences de fond nous séparent, comme c’est arrivé il y a quelques mois à l’occasion du débat sur le mariage pour tous. Oui, il y a des clivages, mais j’invite chacune et chacun à bien méditer la force des mots et leurs conséquences.
C’est pourquoi, comme je le disais il y a quelques instants, gardons-nous d’entrer dans cette spirale. Le temps est venu d’un sursaut, pour dire que la France est une République avec ses valeurs, qu’elle ne laissera rien passer et que la représentation nationale doit être en première ligne de ce combat.