C’est en effet à ce moment-là qu’ont été sanctionnées l’inconstance, l’incohérence et la faiblesse d’une politique qui a endetté la France et qui a accru nos déficits.
Vous m’interrogez, d’abord, sur la fiscalité. Tout a été dit à ce sujet. Encore une fois, nous avons hérité des déficits que vous nous avez laissés, et nous sommes en train de mener une politique résolue afin de les réduire. Cela nous conduit, vous le savez, dans une période de croissance extrêmement faible en France – probablement 0,2 % cette année – et de récession dans la zone euro, à répartir nos efforts entre deux tiers de prélèvements et un tiers d’économies, comme nous le conseillaient, d’ailleurs, la plupart des organisations internationales. Pour cette année, le Gouvernement a choisi la stabilisation des prélèvements obligatoires