La droite voulait, de surcroît, faire porter cette responsabilité à la jeunesse et l’accusait de ne plus avoir la vocation ou l’envie de servir son pays. Pourtant, dès lors que nous lui offrons des conditions normales, celles dont avaient bénéficié les générations précédentes – une formation pour les enseignants, une année de stage –, la jeunesse française est au rendez-vous !
Ces derniers jours, nous avons appris que le nombre de candidats aux concours d’enseignants avait augmenté de 29,2 % pour atteindre 153 500 inscrits pour le primaire et le secondaire, une hausse qui confirme celle de l’année dernière.
C’est ainsi que nous parvenons à résoudre un certain nombre de difficultés, et ce, qui plus est, sur le plan qualitatif. Les académies le plus en difficulté, comme Créteil et Versailles, enregistrent pour la première fois une augmentation des inscrits aux concours, de 12 % et de 11 % respectivement. Dans le second degré, les recrutements dans les disciplines déficitaires – anglais, lettres modernes, mathématiques – augmentent de 10 à 20 %.
La refondation de l’école est en marche. Mais l’école dans la République, c’est toujours beaucoup plus que l’école. Cela suppose des efforts, de la cohérence, de la détermination. Nous y sommes et nous voyons bien qui est présent au rendez-vous : la gauche !