Intervention de Benoît Hamon

Séance en hémicycle du 12 novembre 2013 à 15h00
Loi de finances pour 2014 — Engagements financiers de l'État ; remboursements et dégrèvements

Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l’économie sociale et solidaire et de la consommation :

Madame la députée, je vous ferai la même réponse que M. Bernard Cazeneuve et M. Christian Eckert : la réalité aujourd’hui, c’est que 63 % de la dette française sont détenus par des non-résidents qui, pour l’essentiel, appartiennent à des pays de la zone euro. Cela devrait déjà être de nature à vous rassurer.

Si je comprends bien ce qui sous-tend votre question, vous vous demandez de qui nous dépendons à travers les détenteurs de cette dette. Je veux simplement vous rassurer sur un point : la part de la dette détenue par des non-résidents s’élevait en 2010 à 70 %. Cette part est donc en recul puisqu’elle est aujourd’hui de 63 %. Cela marque incontestablement un signe de confiance dans la qualité de la situation financière de la France car, sinon, il n’y aurait pas autant de détenteurs de la dette française à l’étranger.

Je voudrais simplement signaler que, sur cette question des non-résidents et des résidents, nous sommes en situation favorable par rapport à l’Allemagne, puisque la dette allemande est détenue par des non-résidents dans une proportion supérieure à celle de la France. Voilà les réponses que je pouvais vous apporter ; je ne sais pas si j’ai ainsi pu vous rassurer.

Par conséquent, la situation s’améliore et, quand on compare la France et l’Allemagne, la situation de la France est meilleure que celle de l’Allemagne.

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