La baisse du budget de la culture représente une goutte d’eau dans l’océan des déficits hérités de l’ancienne majorité. Mais cette goutte, minuscule à l’échelle de nos déficits, peut avoir des effets dommageables sur la créativité de notre pays. Quand André Malraux défendait en 1966 dans cette assemblée la généralisation des maisons de la culture dans l’ensemble des départements, il eut cette comparaison : « Mesdames et messieurs, ce que je vous demande, c’est vingt-cinq kilomètres d’autoroute ».
Prolonger sur plusieurs années, la baisse du budget de la culture serait un non-sens économique. C’est pourquoi je souhaite que le prochain budget marque un net changement d’orientation dans ce domaine.