Nous avons également prolongé le crédit d’impôt pour la production phonographique, voté puis réévalué le plafond du crédit d’impôt pour la production cinématographique et audiovisuelle, ou encore voté un taux réduit de TVA sur les importations d’oeuvres d’art.
S’agissant du seul passage au taux réduit de TVA pour les places de cinéma, la perte de recettes pour le budget de l’État, par rapport à une taxation au taux intermédiaire de 10 %, est estimée à 50 millions d’euros en 2014 et 55 millions en 2015. C’est un effort budgétaire indéniable pour le soutien à ce secteur, et je suis heureux que les exploitants, qui en ont bien conscience, se soient engagés en compensation à consentir des offres tarifaires attractives pour les jeunes.
Permettez-moi enfin de remercier pour leur travail les deux rapporteurs de la commission des affaires culturelles et de l’éducation. Hervé Féron, tout d’abord, a choisi de travailler sur le bilan du 1 % artistique, instrument de soutien à la création contemporaine mais aussi de démocratisation culturelle. Son travail d’évaluation était utile et a permis d’identifier les moyens d’améliorer le dispositif. Christian Kert a, quant à lui, travaillé sur le programme « Patrimoines » dans toutes ses composantes. Son oeil critique, nous avons pu le constater,