Naturellement, madame la ministre, face à cette réalité, vous tentez de minimiser les conséquences de votre politique. À vous écouter, il n’y a rien d’étonnant à ce que les moyens baissent, puisque ces réductions sont conformes à la trajectoire budgétaire triennale votée par la majorité l’an dernier et qu’elles se font sans demander aucun effort supplémentaire, ajoutez-vous. Il y a de quoi rester confondu. En résumé, nous devrions nous satisfaire que l’on taille à la hache dans le budget de la culture plutôt qu’à la tronçonneuse ! La vérité, madame la ministre, c’est que les nouvelles réductions que vous entendez imposer l’an prochain, cumulées à celles de cette année, se traduisent pour des pans entiers de l’action culturelle par une véritable saignée budgétaire.