Comment ne pas s’interroger sur la viabilité de l’AFITF, créée il y a juste dix ans et qui, depuis, n’en finit pas de voir ses engagements, son rôle, son périmètre fluctuer au gré de décisions brutales et massives ?
L’affaire de la privatisation à marche forcée des sociétés d’économie mixte des concessionnaires d’autoroute par le gouvernement Villepin en 2005 a asséché de confortables dotations, évolutives et pérennes, qui auraient permis d’assurer durablement un financement régulier dans les domaines routiers, ferroviaires, fluviaux, maritimes. (« Eh oui ! » sur les bancs du groupe SRC.)